Je vous souhaite une année 2024 pleine de douceur, où cultiver l’instant présent, son jardin, prendre soin de soi et des autres. Se nourrir d’Art pour se faire du bien.
Je vous souhaite une année 2024 pleine de douceur, où cultiver l’instant présent, son jardin, prendre soin de soi et des autres. Se nourrir d’Art pour se faire du bien.
Actualité intime, actualité publique. L’ Art est un miroir en mouvement. Rien n’est figé. Il invite à nous reconnecter, déconnecter, nous réinventer.
Je retiens de la scène artistique de cette année 2023, face à la dualité et aux soubresauts du monde, la lumière des peintures de Mark Rothko, la résilience de la Nature aux jardins de Chaumont sur Loire, « le voyage vers l’intérieur » à travers les peintures lumineuses et magnétiques d’Anna Eva Bergman mais aussi la série « Entendre les bruits du monde » de Françoise Pétrovitch qui donne à entendre les interactions avec la réalité et l’actualité.

Voici une petite rétrospective des expositions en cours et à venir et qui nous invitent à la méditation, l’introspection, la réflexion et la résilience :
L’exposition au Tri Postal de Lille, « Au bout de mes rêves » se termine le 14 janvier. Cette exposition est » forte, engagée, mais aussi empreinte de lumières et d’émerveillement, dans cette période grise« . « Là où il y a les rêves, il y a l’espoir d’un changement ou d’un nouveau départ. » (présentation de l’exposition par le tri Postal sur son site)
« Épreuves de la matière. La photographie contemporaine et ses métamorphoses » à la BNF François Mitterrand laisse entrevoir jusqu’au 4 février, une histoire de la photographie singulière et sensible par les défis de la transformation.
L’exposition « Bijoy Jain/Studio Mumbai. Le souffle de l’architecte » à la Fondation Cartier jusqu’au 21 avril nous invite à une balade sensorielle dans l’univers inspiré de l’architecte indien.
L’exposition au Mucem consacrée jusqu’au 10 mars prochain, à l’artiste René Perrot (1912-1979) « Mon pauvre coeur est un hibou » donne à découvrir l’univers poétique, riche et sensible de cet artiste méconnu.
La Bourse de Commerce nous invite quant à elle, à voir deux expositions qui invitent à être dans l’ici et maintenant : « Le monde comme il va » (du 20 mars au 2 septembre). Une exposition qui donne à voir et ressentir la conscience intense des artistes pour les mouvements et soubresauts de l’Histoire et de l’actualité du monde qui les entoure. » Face aux excès et aux paradoxes du monde et de la société, mais aussi confrontés aux troubles de l’époque, les artistes se font tantôt prophètes, visionnaires, tantôt philosophes, parfois cyniques et ironiques, souvent poètes et ré-enchanteurs.« (Jean-Marie Gallais, conservateur, Pinault Collection )
L’ exposition « Arte Povera » qui se tiendra du 9 octobre au 24 mars 2025, nous fera découvrir ce courant né au milieu des années 60 pour lequel les artistes » ont adopté des pratiques quotidiennes pour façonner d’humbles matériaux, naturels ou artificiels, en œuvres d’art qui génèrent chez le public des expériences profondes de l’ici et maintenant. » (Carolyn Christov-Bakargiev, Commissaire de l’exposition).
